Un milieu de travail au coeur de l'aluminium
De père en fils, ce sont des générations d’hommes qui ont franchis et franchissent encore la barrière pour se rendre sur le « plant ». Depuis la première coulée en juillet 1926, des dizaines de milliers d’hommes ont été embauchés pour l’Alcoa, devenu Alcan et, enfin, Rio Tinto Alcan. Au tout début de la Seconde Guerre mondiale, le nombre d’employés atteind des sommets inégalés avec 12 000 travailleurs qui se relayent, sans relâche, pour développer les installations, notamment la construction du barrage de Shipshaw en 1941, et pour assurer la production d’aluminium qui fera d’Arvida le cœur de la production mondiale durant le conflit. Le travail dans les salles de cuves est extrêmement éprouvant en raison de l’insupportable chaleur, de la poussière et d’un équipement longtemps demeuré insuffisant. Pour faire valoir leurs droits, les travailleurs se constituent rapidement en syndicat qui, dès 1937, milite à l’amélioration des conditions de travail. D’anciens travailleurs racontent de la sorte leur embauche, le quotidien de l’usine ainsi que les événements, parfois drôles et parfois malheureux, qui ont marqué leur parcours.
De père en fils
L’embauche et les premiers emplois
La vie à l’usine
De la mémoire à l’archive